Collectif 08 "Sauvegardons nos écoles"
Cette association a pour but : - de regrouper l'ensemble des parents d'élèves, des usagers, des personnels de l'éducation, des élus et de tous les sympathisants des écoles, collèges et lycées des Ardennes. - d'intervenir pour toute action en faveur de la sauvegarde des écoles, collèges et lycées sur l'ensemble du département des Ardennes. - d'exercer une vigilance sur toute proposition de modification de l'offre de formation ainsi que sur sa pérennité.
lundi 20 avril 2015
Les Assises de l'école de la République ou comment montrer plus l'indécence de l'éducation nationale ?
Demain mardi 21 avril 2015 au Centre des Congrès du Lac des Vieilles Forges est organisée une très grande réunion sur le noble thème de « la grande mobilisation de l'Ecole pour les valeurs de la République ». A cette réunion présidée par le préfet et le directeur académique participeront des élus (des élus choisis, autrement dit pas tous les élus du département), des cadres de la DSDEN 08, des représentants de parents d'élèves, et certains directeurs d'école (autrement dit des directeurs choisis). Cette grande réunion constitue un point d'étape sur la mise en oeuvre des mesures annoncées par la ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche le 22 janvier dernier suite au massacre du 7 janvier 2015.
Alors certes cette « grande mobilisation de l'Ecole pour les valeurs de la République » est une opération louable et noble, certes elle est une réponse apparente adaptée et responsable.
Mais quand on la met en face du CTA (Conseil Technique Académique) réuni en janvier 2015, des CTSD (Comités Techniques Spéciaux Départementaux) réunis en avril 2015, du CDEN (Conseil Départemental de l'Education Nationale) réuni le 17 avril qui rejettent en bloc la fermeture de 45 classes dans notre département, quand on note le passage en force utilisé de manière systématique par la DSDEN 08, il y a vraiment de quoi se demander !
Dans notre département qui souffre, on apporte la réponse au combat des inégalités et des déterminismes sociaux et à la lutte pour la mixité sociale par la fermeture de plus de 45 classes sans entamer le moindre dialogue social et en restant sourd aux justes doléances. On enfermera donc encore plus une population en souffrance dans sa souffrance. On alourdira donc sa problématique. Et on lui coupera alors toute chance de s'en sortir.
Faites ce que je dis, mais ne faites surtout pas ce que je fais !
On nous dit vouloir mettre la laïcité et la transmission des valeurs républicaines au cœur de la mobilisation de l'École.
On nous dit vouloir développer la citoyenneté et la culture de l'engagement avec tous les partenaires de l'école.
On va même jusqu'à nous dire vouloir combattre les inégalités et favoriser la mixité sociale pour renforcer le sentiment d'appartenance dans la République.
Comment s'y retrouver dans cette mascarade éhontée ?
Prôner de nobles et de grandes valeurs dans un discours et montrer dans la pratique que ces valeurs peuvent être balayées d'un revers de manche, n'est-ce pas là le summum de l'indécence ?
Affirmer que l'on va tout mettre en œuvre pour renforcer la transmission des valeurs de la République et utiliser le passage en force systématiquement pour ce qui est de la carte scolaire, n'est-ce pas là l'illustration parfaite de ce que l'on nomme la mascarade, l'hypocrisie ?
Nous voudrions comprendre.
jeudi 26 mars 2015
Fermeture de Buzancy et de la classe de 3ème de Le Chesne : les familles et les élèves paient le prix fort !
Le collectif a réalisé une
enquête auprès des parents des élèves des secteurs des sites
fermés récemment, Buzancy et Le Chesne (pour la classe de 3ème). Nous vous présentons la
synthèse des résultats.
Le nombre d'élèves qui
prennent le bus a doublé.
Alors que le temps de
transport était de 0 h mini et 1 h 30 maxi, depuis la fermeture du
site de Buzancy il est de 30 min pour le minimum et 2 h 05 pour le
maximum. Pour le site du Chesne, on est passé de 30 min mini et 42
min maxi à 42 min mini et 2 h maxi.
Il n'y a pas
d'accompagnateur dans le bus et donc aucune surveillance au
changement de bus à Buzancy, où il n'y a pas non plus d'abri-bus.
Alors que la moitié des
enfants mangeaient à la cantine du site de Buzancy, tous mangent
aujourd'hui à la cantine du site de Grandpré.
Conséquences négatives :
Les parents pointent des
trajets plus longs, un défaut de surveillance dans les bus et aux
escales, un cadre moins agréable, l'obligation de manger à la
cantine qui pèse sur leur budget, la fatigue engendrée par des
temps de transport qui obligent leurs enfants à se lever plus tôt
et se coucher plus tard une fois les devoirs terminés.
Toutes les familles, sauf
une, étaient défavorables au transfert du site de Buzancy pour
toutes les conséquences qu'il a induites. Une seule famille était
favorable à la fermeture de Buzancy car elle accompagne désormais
son enfant au collège en voiture pour un trajet quotidien de deux
fois 15 min. (Il prenait auparavant le bus pour un trajet quotidien
de deux fois 30 min.) Une famille fait part de son intention de
déménager. Les parents d'élèves du Chesne étaient également
opposés à la fermeture du site. (Il est à noter d'ailleurs
qu'environ la moitié des parents des élèves attendus en 3ème à
Vouziers n'y ont pas inscrit leur enfant.)
Plusieurs familles
pensent que leur canton est promis à une désertification certaine
avec la disparition du service public d'éducation.
Les résultats de cette
enquête ne nous ont pas surpris puisque nous avions anticipé et
dénoncé les conséquences calamiteuses des décisions voulues et
entérinées par le DASEN. Les parents et les élèves, qui
semble-t-il ne comprennent pas ce qui est bon pour eux, se sont
sentis méprisés par les représentants d'une administration qui
prétendent agir dans l'intérêt des élèves alors que leur seul
but est de réaliser des économies sur le dos de l'avenir de nos
jeunes ardennais.
Au vu des mesures de
retraits de postes annoncées encore pour la prochaine rentrée, il
faut plus que jamais se mobiliser pour enrayer le sabordage du
service public d'éducation dans notre département.
Anne du Souich
jeudi 10 juillet 2014
Victoire pour les parents d'élèves du Chesne
Ils
se battent depuis des années pour le maintien de leur collège.
Le
Directeur Académique a décidé cette année de passer outre les
accords avec le Rectorat et le Ministère de l'année précédente :
non seulement la concertation prévue a été sabordée, mais il a
décidé d'écraser par tous les moyens les résistances nombreuses
des vaillants sangliers attachés à leur territoires ruraux et à la
proximité de leurs services publics.
Quitte
à bafouer les règles de la démocratie, voire en manipulant
l'opinion et en ne laissant pas le choix parfois à certains élus ou
représentants des collectivités... En ne respectant pas non plus
les règles inscrites dans les textes pour les instances officielles
...
Bien
mal lui en a pris ! Car, OUI, nous sommes encore dans un état
de droit !
Les
parents d'élèves ont déposé auprès du Tribunal Administratif un
recours en annulation des décisions du Conseil d'Administration qui
avait statué (à une voix près !) sur
la fermeture du site du Chesne.
Et
ce lundi 7 juillet 2014, celui-ci a jugé illégale la
fermeture de collège du Chesne et ordonné sa réouverture.
C'est
donc un camouflet pour des décisions prises au forceps et dont les
modalités (répartition des élèves, transports…) étaient
devenues un casse-tête pour tout le monde…
C'est
une victoire pour tous ceux qui se sont battus sans relâche ces
dernières années : parents, élus, défenseurs des services
publics, de l'école et des territoires ruraux !
Une
victoire collective...
C'est
aussi la preuve que notre Collectif a vu juste : c'est en
travaillant tous ensemble : élus, parents, enseignants que la
victoire est possible ! C'est en associant au plus près la
population aux décisions qui la regardent que nous pouvons rétablir
la démocratie réelle et déterminer les besoins qui sont les nôtres
Pour
le maintien d'une vie quotidienne harmonieuse au service de tous.
Car
c'est tout un village qui a participé à l'apéro géant organisé
en toute hâte par l'association des parents d'élèves et des élus
mardi soir ! Une victoire fêtée dans la bonne humeur et la
lucidité !
Le
combat continue…
Car
il faudra obtenir le rétablissement des moyens, une information des
parents dans les règles, des délais pour permettre la réinscription
des élèves et la pérennité du collège pour les années à venir…
Il
nous reste un mois et demi pour y parvenir.
Restons
mobilisés !
mercredi 2 juillet 2014
Lettre ouverte au DASEN
Monsieur
le DASEN,
La
dégradation du service public d'éducation que nous connaissons
depuis quelques années déjà ne fait que s'accélérer sous votre
impulsion et nous tenons à vous faire part de notre mécontentement.
Nous
souhaitons tout d'abord attirer votre attention sur les préjudices
que vous faites subir aux familles et aux écoliers ardennais,
lorsque vous décidez la fermeture d'une école.
En
effet, une école fermée augmente les difficultés de certaines
familles. Les enfants vont à l'école dans la commune voisine,
mangent à la cantine et fréquentent la garderie pendant la pause
méridienne. Tout cela n'est pas gratuit, la maman (c'est souvent
elle) qui reste à la maison pour s'occuper de ses enfants se voit
privée de cette mission. Les familles doivent payer pour un service
dont elles se passaient quand l'école était maintenue au village,
certaines se retrouvent endettées. Un papa a eu le courage de vous
faire part de son intention de déscolariser ses deux filles, tant
ses difficultés financières sont importantes. Et pour un qui ose
faire la démarche, combien se taisent par crainte d'être
marginalisés ? Vous, qui êtes là pour contrôler l'assiduité des
élèves et faire respecter par les parents l'obligation de
scolariser les enfants de 6 à 16 ans, vous avez laissé ce parent
faire une déclaration d'instruction dans la famille. Vous savez
pertinemment que toutes les familles ne sont pas capables de
remplacer l'école, c'est bien pour cela qu'a été instaurée
l'école publique obligatoire.
Votre
réponse aux problèmes que nous soulevons, nous la connaissons :
la cantine, la garderie ne sont pas de votre compétence mais de
celle des communes. Eh bien, même si cela vous déplaît, nous
pensons que vous êtes responsable de ces dégâts collatéraux.
Pour
ce qui est des préjudices subis, les collégiens ne sont pas en
reste lorsqu'une partie d'un collège est supprimée. Bien sûr
l'utilisation des moyens pédagogiques relève de la compétence du
Conseil d'Administration (de même que la fermeture ou non d'un
site). Mais c'est vous qui en portez la responsabilité quand vous
décidez de réduire les moyens alloués à un collège multi-site,
vous contraignez les Conseils d'Administration à attribuer les
moyens à un seul site et à se prononcer pour la fermeture de
l'autre. Les conséquences pour les collégiens et les écoliers qui
sont transportés en autocar sont là aussi très graves. Nous ne
vous citerons que trois exemples : les élèves de Chagny
obligés de prendre un bus à 6 h 40 pour arriver au collège à 8
h ; ceux de Tannay auront 1 h 35 de route, ceux de Montgon
prendront le bus à midi le mercredi pour arriver chez eux à 13 h
35. On peut raisonnablement penser, qu'avec des temps de trajets
aussi longs et des nuits écourtées d'autant, ces élèves ne seront
pas dans de bonnes conditions pour suivre les enseignements. De plus
certains écoliers voyageront avec les collégiens et devront aussi
se lever très tôt ; qui les accueillera à la descente des bus
une demi-heure peut-être avant le début de la classe ?
Et
là encore, nous pouvons attendre la même réponse : les
transports scolaires relèvent de la compétence du Conseil Général.
Au risque de vous déplaire encore une fois, nous pensons toujours
que vous êtes responsable de ces dégâts collatéraux.
Pendant
des années vos prédécesseurs ont impulsé le développement de
l'enseignement de la langue allemande dans nos écoles primaires :
notre département fut longtemps parmi les mieux classés.
Aujourd'hui, vous annoncez que seule la langue anglaise sera
enseignée. Quel paradoxe au moment où est célébrée la
réconciliation franco allemande ! Mais également à l'heure
d'échanges économiques incontournables avec ce pays frontalier !
Pourtant dans certaines écoles, les moyens en enseignants habilités
en allemand existent et permettent de poursuivre l'enseignement
commencé sans moyens supplémentaires. Jusqu'où allez-vous pousser
le formatage de nos écoliers ardennais en les condamnant à
apprendre l'anglais, toujours l'anglais et rien que l'anglais ?
Après avoir fait
miroiter au lycée de Bazeilles l'avenir d'un pôle académique
cohérent hôtellerie-restauration-tourisme, vous continuez
d'accentuer son déclin en induisant la fermeture à la rentrée
prochaine de deux classes en hôtellerie, une classe de Terminale
professionnelle et une classe de Terminale technologique et en ne
donnant pas suite au projet d'ouverture d'une deuxième classe de
Seconde technologique.
L’argument invoqué
pour justifier la fermeture de l’enseignement général au
lycée
de Bazeilles qui était celui développement de l’hôtellerie
(sic), n'aurait-il
donc servi qu'à manipuler l'opinion ?
Peut-être
êtes vous fier de répondre de manière aussi zélée aux commandes
ministérielles en terme de réductions budgétaires ?
Pour
notre part, nous sommes révoltés du mépris avec lequel sont
traités les élèves et leurs familles qui doivent s’accommoder
comme ils le peuvent des solutions que vous leur imposez.
Nous sommes honteux
qu'un pays qu'on dit des droits de l'homme sacrifie ainsi l'éducation
et l'avenir de ses enfants.
Nous exigeons un
service public d'éducation accessible à tous, obligatoire et
gratuit.
Pour le Collectif, la secrétaire
Anne du Souich
lundi 30 juin 2014
Débat à ciel ouvert
Devant l’inspection académique de Charleville
Mercredi 2 Juillet 2014 à 10h
Les
décisions de l’Éducation Nationale via le DASEN et les CA entraînent
des conséquences que nous avions déjà décelées l’an dernier lorsque nous
avons défendu les sites de collège et les écoles.
Les
fermetures de classes et de sites entraînent des contraintes
supplémentaires pour les enfants, les familles et les
collectivités territoriales :
- Temps de transport élevé
- Transport
d'élèves de la classe de CM1-CM2 à Grandpré les mercredis matin,
qui seront peut être libérés avant le passage de bus des collégiens si
les moyens ne sont pas donnés à l'école. (retour pour certains à 13 h 15
ou 13 h 30 avec le ventre vide en étant partis à 7 h 15
7 h 30 le matin)
- Enfants sans surveillance sur les voies communales
- Frais de cantine (pour ceux qui avaient l’école sur place)
- Déplacement des parents en cas de fin de cours tôt dans la journée (perte de pouvoir d’achat)
- Fatigue supplémentaire des enfants des villages les plus éloignés
- Incitation à l’inscription des enfants dans le privé (pour ceux qui le peuvent).
- …
L’école est obligatoire est doit rester gratuite. L'égalité des enfants face à l’éducation ne doit pas être un vain mot
Pensez à prendre une chaise pliante et venez en débattre avec des usagers et les membres du collectif.
Faites circuler l'information.
Tribunal administratif : collège du Chesne
Le jugement est mis en délibéré pour le 7 Juillet. La conclusion du rapporteur public est l'ANNULATION pure et simple de la délibération E N° 2013:22 du Conseil d'Administration de l'Etablissement Public Local d'Ensignement Collège multi-site de VOUZIERS- LE CHESNE ...en date du 13 février 2014 relative au fonctionnement sur un site à partir de la rentrée scolaire de l'année scolaire 2014-2015.
C'est une très bonne nouvelle même s'il faut attendre le jugement du TA du 7 juillet.
samedi 21 juin 2014
Exigeons un service public d'éducation accessible à tous, obligatoire et gratuit. Venez avec votre panier vous joindre au pique-nique de soutien aux familles privées de leurs droits
MARDI 24 JUIN À PARTIR DE 11 h 30 SUR LA PLACE DE POURU-SAINT-REMY
Une école qui ferme dans un village
Une
école fermée augmente les difficultés de certaines familles. Les
enfants vont à l'école dans la commune voisine, mangent à la
cantine et fréquentent la garderie pendant la pause méridienne.
Tout
cela n'est pas gratuit, la maman (c'est souvent elle) qui reste à la
maison pour s'occuper de ses enfants se voit privée de cette
mission.
Les
familles doivent payer pour un service dont elles se passaient quand
l'école était maintenue au village, certaines se retrouvent
endettées.
Face
aux charges financières supplémentaires, certaines écrivent à la
Direction des Services Départementaux de l’Éducation Nationale
pour les prévenir qu'elles déscolarisent leurs enfants.
La
commune ne voit pas d'autre alternative que d'étaler le
remboursement de la dette accumulée au fil des jours.
Où
est passé l'argent des économies réalisées avec la fermeture de
l'école ?
Ne
doit-il pas servir à régler ces charges imposées aux familles, ce
n’est pas à elles de financer les politiques de réduction des
services publics.
Rappelons
que le Directeur Académique des Services de l’Éducation Nationale
des Ardennes (DASEN) est là pour contrôler l'assiduité des élèves
et faire respecter par les parents l'obligation de scolariser les
enfants de 6 à 16 ans .Quelle solution a-t-il trouvé ? -
Encourager les parents à faire une déclaration d'instruction dans
la famille. Toutes les familles ne sont pas capables de remplacer
l'école, c'est bien pour cela qu'a été instaurée l'école
publique obligatoire.
Dans
notre département, les services de l’Éducation Nationale sont le
relais d'une politique d'abandon de nos jeunes, au mépris de leurs
obligations réglementaires.
Quelle honte pour la France, pays des droits de l'homme !
C'est
en réalité un pays qui n'hésite pas à sacrifier l'éducation
et l'avenir
de ses enfants pour répondre aux critères ayant pour but
d'augmenter toujours plus les profits des plus riches.
A
Pouru-Saint-Rémy aujourd'hui, il y a deux écoles. A Pouru-Aux-Bois,
Escombres et Le Chesnois, il n'y en a plus depuis 2 ans ; les
familles de Pouru-Aux-Bois, d'Escombres et Le Chesnois sont
contraintes et forcées de payer pour laisser leurs enfants à
l'école (cantine le midi), ou alors, trouver des solutions qui
entraînent des dépenses (transport) pour reprendre leurs enfants
pendant midi.
Quand
elles n'arrivent plus à payer, elles ont le courage d'annoncer à la
DASEN qu'elles déscolarisent leurs enfants et la DASEN leur donne sa
bénédiction (kit d'instruction dans la famille fourni avec
l'attestation signée par délégation pour le Directeur Académique
des Services de l’Éducation Nationale des Ardennes).
C'est
comme ça.
Cela
vous semble-t-il juste ?
Qu’auriez-vous
fait si votre école avait fermé ?
Doit-on
tout accepter ?
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